Des perceptions sensorielles indéfinies nous envahissent, des impressions de bien être dans une serre ou un sentier côtier, en des lieux chargés de mémoire, mais aussi de mal être en des endroits sordides comme des scènes de crimes. Nous éprouvons un courant spontané d’empathie au croisement d’un premier regard ou au contraire de rejet instinctif pour fuir le côtoiement de personnes «qu’on ne sent pas». Nous nous interrogeons sur les dons de magnétisme de certains empreints de magie, sur l’homéopathie, et l’effet supposé du placébo.
Nous sommes interloqués par les coïncidences troublantes de pensée à un instant donné, entre vieux époux. Sur la foi de témoignages poignants de mes proches voisins d’immeuble et de quartier, comment mettre en doute la manifestation du ressenti du chien séparé de son maître à l’instant du trépas, de la fonte de la neige empruntant la forme des corps sur les tombes, de la visualisation de l’aura en contrejour d’une femme de laquelle se dégageait une grande spiritualité ?
Ce n’est pas de l’ésotérisme. Ceci a un dénominateur commun: l’effet quantique.
Pour avancer nous nous permettons d’enfreindre le principe de décohérence en fonction de la taille des particules , en généralisant les lois connues de la physique quantique.